Via San Gregorio Armeno, à Naples. ©V.C.

Si la Provence préserve particulièrement la tradition des crèches au moment de Noël (lire ici), avec ses santons typiques qui se déclinent aujourd’hui dans bien des styles, Naples demeure la capitale historique des crèches. La tradition du « presepe napoletano » remonte au Moyen-Âge mais les personnages de terre cuite façonnés à la main devinrent particulièrement populaires à partir du  XVIIIème siècle.

Comme en Provence, la représentation de la Nativité n’est qu’une petite partie de la crèche napolitaine, peuplée de personnages pittoresques représentant les métiers traditionnels… jusqu’aux personnalités du monde politique ou sportif!

La rue la plus courue se trouve dans le vieux Naples : via San Gregorio Armeno, une ruelle piétonne étroite où l’on se presse dans les échoppes débordant de personnages de qualité bien diverse, c'est évident. On se demande où sont les « vrais » artisans napolitains qui façonnent encore à la main leurs personnages? Il faut ouvrir l’œil mais il y a une adresse incontournable : au n° 8, c’est l’échoppe des frères Ferrigno dont la famille fabrique des personnages et décors de crèches traditionnels depuis 1836. Là, il n’y a pas photo au niveau des prix : selon la taille, les pièces peuvent aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros… Tout est fait à la main en terre cuite, bois, et verre pour les yeux des grands personnages.

On peut aussi se contenter du spectacle car devant les boutiques et dans les vitrines, beaucoup de figurines sont mises en scène de façon parfois drôle (Zidane qui donne un coup de boule à Materazzi), souvent kitsch à souhait (un ancien président de la République française et sa femme chanteuse d'origine italienne...).

Sans commentaire... ©V.C

Un pizzaïolo en pleine action. ©V.C.

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Si vous ne devez rapporter qu’une figurine, ce sera… Polichinelle! Pulcinella est l’un des personnages les plus emblématiques de la Commedia dell’arte et du théâtre napolitain; on le trouve dans toutes les tailles et tous les styles dans la Via San Gregorio Armeno.

Pulcinello le napolitain. ©V.C.

Le groupe hôtelier français Lucien Barrière rénove le Royal-Thalasso de La Baule de fond en comble. L’hôtel est devenu une coquille vide bientôt revampée, thalasso comprise.

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